1. COVID-19 CORONAVIRUS FAQ POUR LES INTERIMAIRES

    1. Depuis quand et dans quelles circonstances le port du masque est-il obligatoire ?

    2. Comment organiser mes déplacements professionnels ?

    3. J’ai été en contact avec une personne qui a une suspicion de Covid-19

    4. Je présente des symptômes de contamination

    5. Mon entreprise organise des mesures de télétravail. Puis-je en bénéficier ?

    6. Qu’est-ce que l’Activité Partielle ou le Chômage partiel ? Puis-je en bénéficier ? Sous quelle forme et quelles sont ces spécificités ?

    7. Comment procéder si je suis une personne « vulnérable » ?

    8. Comment suis-je indemnisé(e) si je dois garder mon enfant ?

    9. Un intérimaire peut-il exercer un droit de retrait dans le cadre du Covid-19 ?

    10. Comment serais-je rémunéré ?

    11. Comment Manpower favorise l'accès à la vaccination pour ses salariés Intérimaires ?

    12. En tant que salarié intérimaire, puis-je être concerné par le pass sanitaire ou l’obligation vaccinale ?

    13. Comment récupérer mon pass sanitaire ?

    14. Quels sont les lieux et secteurs d’activité concernés par le pass sanitaire ?

    15. Quels sont les secteurs d’activités et métiers concernés par la vaccination obligatoire ?

    1. Depuis quand et dans quelles circonstances le port du masque est-il obligatoire ?

    Afin de limiter la propagation du virus covid-19 et des variants Delta et Omicron, le port du masque est obligatoire en intérieur dans tous les établissements recevant du public y compris au sein des entreprises et en extérieur sur décision préfectorale dans certains départements de France et d’Outre-Mer.

    Le port du masque est aussi obligatoire pour les visiteurs et chez les clients.

    Pour les travailleurs en extérieur, le port du masque est nécessaire en cas de regroupement ou d’incapacité de respecter la distance d’un mètre entre les personnes.

    2. Comment organiser mes déplacements professionnels ?

    Afin de lutter contre la circulation épidémique liée à la Covid-19 et aux variants Delta et Omicron, de nouvelles règles de déplacements et de voyages entrent en vigueur et varient en fonction de la situation sanitaire des pays tiers et de la vaccination des voyageurs. Les contrôles aux frontières sont également renforcés. Pour plus d’informations et télécharger vos attestations de déplacement et de voyage, rendez-vous sur le site du Ministère de l’Intérieur.

    Ces mesures nationales pourront être revues si la circulation du virus reste trop importante.

    Pour lutter contre l'épidémie de Covid-19, vous aussi, téléchargez l’application TousAntiCovid.

    3. Que faire si j’ai été en contact avec une personne qui a une suspicion de Covid-19
    • La personne doit être isolée dans un bureau en appliquant les gestes barrières, avec port d’un masque chirurgical. Gardez une distance raisonnable avec elle (1 mètre).
    • Prévenez votre agence de votre situation.
    • Surveillez votre température 2 fois par jour.
    • Surveillez l’apparition de symptômes d’infection respiratoire (fièvre, toux, difficultés respiratoires).
    • Si ceux-ci apparaissent, voir question suivante.
    • Respectez les mesures habituelles d’hygiène, notamment lavez-vous fréquemment les mains avec du savon ou désinfectez-les avec une solution hydroalcoolique.
    • Evitez les contacts (réunions, rassemblement, etc.).

    Si la personne est testée positive à la Covid-19, voici les nouvelles règles d’isolement :

    4. Je présente des symptômes de contamination

    En l’état actuel des connaissances, les symptômes les plus fréquents de la Covid-19 sont la fièvre, la toux, de la fatigue et dans certains cas la perte du goût et de l’odorat.

    En cas d’apparition de symptômes:

    • Restez à votre domicile et prenez contact avec votre médecin.
    • Si vous n’arrivez pas à le joindre, un service de téléconsultation est à votre disposition 24H/24, 7J/7, en créant gratuitement votre compte sur le site www.medaviz.com, puis en appelant le 09.77.55.79.80 (appel non surtaxé). En cas de difficulté pour créer votre compte, vous pouvez contacter les conseillers du Fastt au 01 71 25 08 28 du lundi au vendredi de 8h30 à 19h30. 
      Plus d’informations sur le site sante-securite-interim
    • En cas de symptômes graves, appelez le 15 (SAMU).
    • En cas de prescription d’un arrêt de travail, informez votre agence.
    5. Mon entreprise organise des mesures de télétravail. Puis-je en bénéficier ?

    Oui, les salariés intérimaires sont éligibles au télétravail dans les mêmes conditions que les salariés permanents de l’entreprise utilisatrice.

    Le télétravail est obligatoire à hauteur de 3 jours par semaine minimum, lorsque cela est possible. Lorsque le télétravail ne peut être accordé, il convient d’assortir le travail présentiel de mesures de protection complémentaires dans des conditions de sécurité renforcée : 

    • Mise à disposition d’un masque chirurgical par l’entreprise au travailleur, qui devra le porter sur les lieux de travail et dans les transports en commun, lors des trajets entre le domicile et l’entreprise.
    • Travail et en déplacements professionnels (durée maximale du port de masque : 4 heures)
    • Vigilance particulière des travailleurs quant à l’hygiène régulière des mains ; 
    • Aménagement du poste de travail : bureau dédié ou limitation du risque (ex. : écran de protection de façon complémentaire au port du masque).
    6. Qu’est-ce que l’Activité Partielle ou le Chômage partiel ? Puis-je en bénéficier ? Sous quelle forme et quelles sont ces spécificités ?

    Compte tenu de la baisse d’activité, liée à l’épidémie de Covid-19, le Gouvernement a redimensionné le dispositif d’activité partielle ( appelé également « chômage partiel ou technique »).

    L’activité partielle s’adresse à tous les salariés qui subissent une baisse de rémunération imputable :

    • soit à une réduction de l’horaire de travail pratiqué dans l’établissement ou partie de l’établissement en deçà de la durée légale de travail ;
    • soit à une fermeture temporaire de tout ou partie de l'établissement.

    Il permet ainsi aux salariés, placés en activité partielle, de recevoir de la part de leur employeur une indemnité visant à compenser la perte de rémunération du fait des heures non travaillées.

    L’activité partielle sera demandée pour les salariés intérimaires (y compris pour les CDI-I) uniquement lorsque l’entreprise utilisatrice aura fait cette même démarche pour ses propres salariés permanents.

     

    Chomage partiel

     

    7. Comment procéder si je suis une personne « vulnérable » ?

    Pour bénéficier de l'activité partielle ou d'autorisation spéciale d'absence (ASA) en tant que personne vulnérable, vous devez répondre à l'un des critères de vulnérabilité définis et ne pouvoir ni recourir totalement au télétravail, ni bénéficier de certaines mesures de protection renforcées sur votre lieu de travail.

    Les conditions dans lesquelles les salariés les plus vulnérables peuvent être placés en activité partielle sont : 

    Premièrement, il faut être dans l'une de ces situations :

    • Être âgé de 65 ans et plus ;
    • Avoir des antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), ATCD d'accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;
    • Avoir un diabète non équilibré ou présentant des complications ;
    • Présenter une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d'une infection virale : broncho pneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire, syndrome d'apnées du sommeil, mucoviscidose notamment ;
    • Présenter une insuffisance rénale chronique sévère ;
    • Être atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;
    • Présenter une obésité (indice de masse corporelle (IMC) > 30 kgm2) ;
    • Être atteint de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins ;
    • Présenter un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie ;
    • Être au troisième trimestre de la grossesse ;
    • Être atteint d'une immunodépression congénitale ou acquise :
      • médicamenteuse : chimiothérapie anticancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive ;
      • infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3 ;
      • consécutive à une greffe d'organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ;
      • liée à une hémopathie maligne en cours de traitement.
    • Être atteint d'une maladie du motoneurone, d'une myasthénie grave, de sclérose en plaques, de la maladie de Parkinson, de paralysie cérébrale, de quadriplégie ou hémiplégie, d'une tumeur maligne primitive cérébrale, d'une maladie cérébelleuse progressive ou d'une maladie rare ;
    • Être atteint de trisomie 21.

    Deuxièmement, vous devez être affecté à un poste de travail susceptible de vous exposer à de fortes densités virales.

    Troisièmement, vous devez être dans l'impossibilité de recourir totalement au télétravail ou de bénéficier des mesures de protection renforcées suivantes :

    • Isolement du poste de travail (mise à disposition d'un bureau individuel, adaptation des horaires etc) ;
    • Respect, sur le lieu de travail et en tout lieu fréquenté par la personne à l'occasion de son activité professionnelle, de gestes barrières renforcés ;
    • Absence ou limitation du partage du poste de travail ;
    • Nettoyage et désinfection du poste de travail et des surfaces touchées par la personne au moins en début et en fin de poste, en particulier lorsque ce poste est partagé ;
    • Adaptation des horaires d'arrivée et de départ et des éventuels autres déplacements professionnels, compte tenu des moyens de transport utilisés par la personne, afin d'y éviter les heures d'affluence ;
    • Mise à disposition par l'employeur de masques de type chirurgical en nombre suffisant pour couvrir les trajets entre le domicile et le lieu de travail lorsque la personne utilise les moyens de transport collectifs.

    Si vous réunissez ces 3 conditions (pathologie ou situation inscrite dans la liste, recours au télétravail impossible et mesures de protection insuffisantes), vous devez alors remettre à votre employeur un certificat d'isolement établi par votre médecin, afin d’être placé en activité partielle.

    1. Être dans l'une des situations suivantes :

    • avoir reçu une transplantation d'organe ou de cellules souches hématopoïétiques ;
    • être sous chimiothérapie lymphopéniante ;
    • être traités par des médicaments immunosuppresseurs forts, comme les antimétabolites (cellcept, myfortic, mycophénolate mofétil, imurel, azathioprine) et les AntiCD20 (rituximab : Mabthera, Rixathon, Truxima) ;
    • au cas par cas, être sous immunosuppresseurs sans relever des catégories susmentionnées ou être porteur d'un déficit immunitaire primitif.

    2. Ne pas avoir la possibilité de recourir totalement au télétravail.

    Les salariés particulièrement vulnérables qui n'ont pas totalement recours au télétravail, et qui justifient, par la présentation d'un certificat médical, d'une contre-indication à la vaccination peuvent être placés en position d'activité partielle.

    Si vous êtes en désaccord avec votre employeur sur l'appréciation de ces mesures de protection renforcées (des mesures insuffisantes, par exemple), vous devez vous adresser au médecin du travail qui se prononce sur la situation. Vous êtes alors placé en position d'activité partielle dans l'attente de l'avis du médecin du travail.

    Si l'employeur estime que le poste pour lequel vous demandez la mise en activité partielle ne vous expose pas à de fortes densités virales, il doit saisir le médecin du travail, qui se prononce sur le respect de ce critère et vérifie la mise en œuvre des mesures de protection renforcées. Dans l'attente de de l'avis du médecin du travail, vous êtes placé en position d'activité partielle..

    8. Comment suis-je indemnisé(e) si je dois garder mon enfant ?

    Le parent contraint de garder son enfant testé positif sans pouvoir télétravailler peut bénéficier d’un arrêt de travail dérogatoire (sans délai de carence et avec complément employeur) auprès de l’assurance maladie (la déclaration peut être faite en ligne sur le site ameli.fr.

    Les salariés dans l’incapacité de télétravailler pourront bénéficier de l’activité partielle pour la garde de leurs enfants de moins de 16 ans (ou en situation de handicap, sans limite d’âge) uniquement pendant la période scolaire : lors de la fermeture des établissements pour les vacances, ces arrêts de travail ne s’appliquent plus.

    Les salariés doivent fournir à leur employeur un justificatif attestant de la fermeture de l’établissement/classe/section selon les cas (fourni par l’établissement scolaire ou à défaut par la municipalité) ou un document de l’Assurance Maladie attestant que leur enfant est considéré comme un cas contact à risque et fait l’objet d’une mesure d’isolement à ce titre.

    Vous devrez remettre à votre employeur une attestation sur l’honneur indiquant que vous êtes le seul des deux parents demandant à bénéficier de l’activité partielle au motif de la garde d’enfant.

    Vous avez un problème de garde d’enfants et vous êtes en mission ou sur le point d’en démarrer une ? Pensez à la solution "SOS Garde d’enfant" du Fastt : sans conditions d'ancienneté, cette aide peut être mise en place très rapidement et à des conditions privilégiées.

    9. Un intérimaire peut-il exercer un droit de retrait dans le cadre du Covid-19 ?

    Le droit de retrait n’a pas lieu d’être dès lors que l’entreprise prend toutes les mesures préconisées par les autorités publiques.

    Renseignez-vous auprès du responsable RH de votre entreprise utilisatrice sur les mesures mises en œuvre. Par ailleurs, les conditions d’exercice du droit de retrait ne sont pas réunies, sous réserve de l’appréciation souveraine des tribunaux, si l’employeur met en œuvre les recommandations du gouvernement, disponibles et actualisées sur la page suivante :

    https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus

    Si ces recommandations sont bien suivies, le risque pour les autres salariés est limité puisque, d’après les données épidémiologiques disponibles à ce jour, seul un contact rapproché et prolongé avec des personnes présentant des symptômes pourrait les contaminer.

    10. Comment serais-je rémunéré ?

    Tout dépend de la situation dans laquelle se trouve l’entreprise dans laquelle vous exercez votre mission. Plusieurs cas de figure sont envisageables : poursuite de l’activité, RTT, congés payés, activité partielle (chômage partiel).

    Si l’entreprise utilisatrice a formulé une demande de chômage partiel pour ses salariés, nous effectuerons la même démarche et vous bénéficierez d’une indemnité d’allocation partielle de 70 % de votre salaire brut (avec un minimum de 8,37 € par heure perdue, correspondant au SMIC horaire net).

    11. Comment Manpower favorise l'accès à la vaccination pour ses salariés Intérimaires ?

    Préserver la santé, l'emploi et l'employabilité de nos salariés est notre priorité : pour contrer la reprise de l'épidémie de Covid-19, Manpower France invite le plus grand nombre de ses salariés intérimaires et permanents à se faire vacciner dès que possible dans le respect des règles définies par les autorités.

    Solidaires des pouvoirs publics et des initiatives lancées pour la résolution de cette crise, nous réaffirmons notre décision de favoriser l’accès des salariés intérimaires en mission et CDI Intérimaires à la vaccination, comme c’est le cas depuis mai dernier, sur la base du volontariat. Si la vaccination intervient pendant les horaires de travail, cela nécessitera l’accord du client, et ne donnera lieux à aucune diminution de la rémunération.

    Quelles sont les modalités pour en bénéficier en tant que salarié intérimaire ?

    • La démarche de vaccination se fait sur la base du volontariat
    • Un accord préalable du Client est nécessaire pour s’absenter
    • Le salarié intérimaire présente à son agence un justificatif de vaccination

    La prévention de la santé et de la sécurité des salariés est ainsi un sujet majeur, qui plus est dans le contexte de crise sanitaire que nous connaissons. Ainsi, aux niveaux national et régional, Manpower a mis en œuvre avec les clients et les salariés, des plans d’actions prévention Covid-19 rigoureux.

    12. En tant que salarié intérimaire, puis-je être concerné par le pass sanitaire ou l’obligation vaccinale ?

    Oui, vous pouvez être concerné dès lors que votre mission correspond à métier ou relève d’un secteur concerné. En cas de non-respect, votre contrat de travail sera suspendu sans rémunération dans l’attente de la fourniture des documents requis. En fonction de la durée de votre mission, votre agence reviendra vers vous.

    13. Comment récupérer mon pass sanitaire ?

    Le « pass sanitaire » consiste en la présentation d’un QR code numérique ou papier justifiant les 4 situations suivantes :

    • Un schéma vaccinal complet respectant le délai nécessaire après l’injection finale, soit :
      • 7 jours après la 2e injection pour les vaccins à double injection (Pfizer, Moderna, AstraZeneca) ;
      • 28 jours après l'injection pour les vaccins avec une seule injection (Johnson & Johnson) ;
      • 7 jours après l'injection pour les vaccins chez les personnes ayant eu un antécédent de Covid (1 seule injection).
    • Un résultat négatif au test Covid de moins de 72h (test PCR, antigénique, autotest sous la supervision d'un professionnel de santé qui intégrera le résultat dans la base SI-DEP)
    • Un résultat positif d’un test covid de plus de 11 jours et de moins de 6 mois
    • Une contre-indication médicale à la vaccination
    14. Quels sont les lieux et secteurs d’activité concernés par le pass sanitaire ?

    Le « pass sanitaire » est obligatoire pour accéder aux lieux de loisirs et de culture (notamment les salles de spectacle, les parcs d’attractions, les salles de concert, les festivals, les salles de sport, les salles de jeux, les bibliothèques et les centres de documentation, ou encore les cinémas) mais également pour :

    • Les activités de restauration commerciale (bars et restaurants, y compris sur les terrasses), à l’exception de la restauration collective ou de vente à emporter de plats préparés, de la restauration professionnelle routière et ferroviaire, du room service des restaurants et bars d’hôtels et de la restauration non commerciale, notamment la distribution gratuite de repas ;
    • Les foires et salons professionnels, et les séminaires professionnels ;
    • Les services et établissements de santé, sociaux et médico sociaux, pour les personnes accompagnant ou rendant visite aux personnes accueillies dans ces services et établissements ainsi que pour celles qui y sont accueillies pour des soins programmés. Cette mesure, qui s’applique sous réserve des cas d’urgence, n’a pas pour effet de limiter l’accès aux soins ;
    • Les déplacements de longue distance par transports publics interrégionaux (vols intérieurs, trajets en TGV, Intercités et trains de nuit, cars interrégionaux) ;
    • Les grands magasins et centres commerciaux de plus de 20 000m², sur décision du préfet du département, lorsque leurs caractéristiques et la gravité des risques de contamination le justifient, dans des conditions garantissant l’accès des personnes aux biens et services de première nécessité ainsi qu’aux moyens de transport accessibles dans l’enceinte de ces magasins et centres. Actuellement, les centres commerciaux de plus de 20000 m² situés dans les départements sous forte pression épidémique sont soumis au « pass sanitaire » après décision des préfets concernés ;
    • Les remontées mécaniques et les marchés de Noël (sauf décision contraire du préfet) ;
    • L'accès aux hébergements touristiques de type campings ou clubs de vacances est soumis au « pass sanitaire », avec un contrôle unique au début du séjour ;
    • Les préfets ont la possibilité de rendre obligatoire le « pass sanitaire » dans des lieux d’attroupement ou à l'occasion de manifestations, comme les marchés par exemple.

    Ces règles concernant le « pass sanitaire » s’appliquent aux clients et aux usagers des établissements et activités concernés. Il est de la responsabilité des exploitants de mettre en œuvre le « pass sanitaire » dans leurs établissements.

    Le « pass sanitaire » est applicable aux personnes et aux salariés qui interviennent dans ces lieux, établissements, services ou événements, et sont en contact avec le public.

    À compter du 15 janvier 2022, les personnes de plus de 18 ans devront justifier d’un rappel vaccinal, sept mois après leur dernière injection ou infection, pour que leur « pass sanitaire » soit prolongé. Cette règle s’applique pour les plus de 65 ans dès le 15 décembre.

    Le port du masque est obligatoire dans tous les établissements recevant du public et les lieux clos, y compris ceux soumis au « pass sanitaire ».

    15. Quels sont les secteurs d’activités et métiers concernés par la vaccination obligatoire ?

    Les personnes soumises à l’obligation vaccinale sont les professionnels ci-dessous :

    • Les personnes exerçant au sein :
      • Des établissements de santé et hôpitaux des armées ;
      • Des centres et maison de santé ;
      • Des dispositifs d’appui à la coordination des parcours de santé complexes mentionnés aux II et III de l’article 23 de la loi n° 2019-774 du 24 juillet 2019 relative à l’organisation et à la transformation du système de santé ;
      • Des centres et équipes mobiles de soins ;
      • Des Centres de Lutte Antituberculeuse (CLAT) ;
      • Des Centres Gratuits d’Information, de Dépistage et de Diagnostic (CeGIDD) ;
      • Des Services de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé ;
      • Des services de prévention et de santé au travail ;
      • Des établissements ou services d’enseignement qui assurent, à titre principal, une éducation adaptée et un accompagnement social ou médico-social aux mineurs ou jeunes adultes handicapés ou présentant des difficultés d’adaptation : IME, IEM, ITEP, EEAP, IDA, IDV, INJA, INJS, SESSAD, SAFEP, SSEFS, CMPP ;
      • Des centres d’action médico-sociale précoce (CAMSP) ;
      • Des établissements et services d’aide par le travail (ESAT) et centres de pré-orientation (CPO) et réadaptation professionnelle (CRP) : ne sont concernés que les professionnels de ces structures, et non les personnes en situation de handicap bénéficiaires d’un contrat de soutien et d’aide par le travail ;
      • Des établissements et services qui accueillent des personnes âgées ou leur apportent une aide à domicile (EHPAD, PUV, RA, USLD, SSIAD, SPASAD, SAAD, centres d’accueil de jour) ;
      • Des résidences-services ;
      • Des établissements et les services, y compris les foyers d’accueil médicalisé, qui accueillent des personnes handicapées : MAS, FAM, foyers d’hébergement, foyers de vie, foyers occupationnels, SAMSAH, SAVS, SSIAD, UEROS ;
      • Des établissements dits « médico-social spécifique » (LAM, LHSS, CSAPA, CAARUD, ACT) ;
      • Des établissements et services expérimentaux ;
      • Des logements foyers seulement lorsqu’ils sont dédiés à l’accueil de personnes âgées ou handicapées (ce qui inclut les foyers logements pour personnes âgées, résidences accueils pour personnes souffrant de handicap psychique, mais exclut les foyers de travailleurs migrants) ;
      • Des habitats inclusifs.
    • Sont également concernés les personnes exerçant en tant que :
      • Professionnels de santé mentionnés à la quatrième partie du code de la santé publique (médecins, sages-femmes, odontologistes, pharmaciens, préparateurs de pharmacie, physiciens médicaux, pharmaciens, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, pédicures-podologues, ergothérapeutes et psychomotriciens, orthophonistes et orthoptistes, manipulateurs d’électroradiologie médicale et techniciens de laboratoire médical, audioprothésistes, opticiens-lunetiers, prothésistes et orthésistes, diététiciens), aides-soignants, auxiliaires de puériculture et ambulanciers, etc.) ;
      • Psychologues ;
      • Ostéopathes ;
      • Chiropracteurs ;
      • Psychothérapeutes ;
      • Personnes travaillant dans les mêmes locaux que les professionnels mentionnés ci-dessus ;
      • Les étudiants ou élèves des établissements préparant à l’exercice de ces professions.
    • Sont également concernés les salariés de particuliers employeurs bénéficiaires de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) et de la prestation de compensation du handicap (PCH) ;
    • Sont également concernés :
      • Les sapeurs-pompiers et marins pompiers ;
      • Les personnels navigants et personnels militaires affectés de manière permanente aux missions de sécurité civile ;
      • Les membres des associations agréées de sécurité civile (pour leurs seules activités de sécurité civile, par ex. les personnels et bénévoles de la Croix Rouge Française intervenant sur activités hors sécurité civile ne sont pas concernés par l’obligation) ;
      • Les personnes en charge des transports sanitaires et transports sur prescription médicale (dont les taxis pour les trajets effectués dans le cadre du L. 322-5 du code de la santé publique) ;
      • Les prestataires de services et distributeurs de matériel mentionnés à l’article L.5232-3 du code de la santé publique.