L'accident vasculaire
cérébral (AVC)

Quels sont les facteurs de risque ?

Personnage d'illustration

Un accident vasculaire cérébral (AVC) se produit lorsqu'une partie du cerveau est brusquement privée de sang. La gravité de l’AVC dépend de la zone touchée dans le cerveau.

Il est urgent d’appeler le 15 dès que les symptômes de l’AVC surviennent pour que la victime soit très rapidement prise en charge.
  1. L'accident vasculaire cérébral en chiffres

    Affiche prévention de l'AVC

    Il existe des AVC ischémiques, 8 cas sur 10 (obstruction d’un vaisseau sanguin par un caillot, réduisant l’irrigation sanguine dans une zone cérébrale),  et des AVC hémorragiques (rupture d’un vaisseau, entraînant une hémorragie cérébrale).

    Les AVC représentent la 1ère cause de handicap moteur de l’adulte, la 2ème cause de démence et la 3ème cause de mortalité en France.

    • Ils représentent l’une des causes d’hospitalisation en urgence qui mobilisent le plus de ressources.
    • En France, 130 000 nouveaux cas d’AVC surviennent chaque année. Environ 500 000 personnes souffrent à ce jour des conséquences d’un AVC.
    • 25% des AVC surviennent chez les moins de 65 ans.
  2. Les facteurs de risque sur lesquels vous ne pouvez pas agir

    Les AVC surviennent souvent chez des personnes présentant des facteurs de risque.

    • L’âge : le risque augmente avec l'âge, après 50 ans chez l'homme et après 60 ans chez la femme.
    • Les antécédents familiaux : le risque augmente si, dans votre famille :
      • un parent proche (père, mère, frère, sœur) a présenté un accident vasculaire cérébral (AVC) avant 45 ans,
      • votre père ou votre frère a présenté une maladie cardiovasculaire (infarctus du myocarde ou mort subite) avant 55 ans,
      • votre mère ou votre sœur a présenté une maladie cardiovasculaire (infarctus du myocarde ou mort subite) avant 65 ans.
  3. Les facteurs de risque sur lesquels vous pouvez agir

    Soyez acteurs de votre santé et apprenez à identifier les facteurs de risque cardiovasculaire pour ne pas les sous-estimer.

    • Le diabète : on parle de diabète lorsque la glycémie (taux de sucre ou glucose) est supérieure à 1,26 g/l à jeun lors de deux mesures. Si vous souffrez d'un diabète mal contrôlé, l'excès de glucose dans votre sang peut endommager les parois de vos artères.
    • L'hypertension artérielle : on parle d'hypertension artérielle (HTA) si :
      • la pression artérielle systolique est supérieure à 140 mmHg ou 14 cmHg,
      • et/ou la pression artérielle diastolique est supérieure à 90 mmHg ou 9 cmHg.
    • La fibrillation auriculaire : la fibrillation auriculaire (les oreillettes du cœur battent très vite) est un facteur qu'il est possible de traiter.
    • Le tabagisme : le tabac favorise le rétrécissement des artères, la formation de caillots et l'apparition de troubles du rythme cardiaque. Le tabagisme multiplie par 2 le risque d'AVC.
    • Un taux élevé de cholestérol : on distingue le mauvais cholestérol (LDL cholestérol) du bon cholestérol (HDL cholestérol). Si vous mangez trop gras, si vous souffrez d'obésité ou si vous ne pratiquez pas d'activité physique, le mauvais cholestérol augmente et s'accumule sur les parois de vos artères sous forme de dépôts graisseux. Avec le temps, ces dépôts peuvent ralentir et bloquer la circulation du sang : c'est l'athérosclérose.
    • L'obésité et le surpoids : on parle de surpoids si l'indice de masse corporelle (IMC) est supérieur à 25 et d'obésité s'il est supérieur à 30. La présence de graisse au niveau abdominal est un facteur de risque. On parle d'obésité abdominale lorsque le tour de taille dépasse 88 cm chez la femme et 102 cm chez l'homme.

    Parlez-en avec votre médecin traitant.